En quels temps vivons-nous pour qu’il faille passer par des associations afin d’exiger la dissolution d’un groupe œuvrant par la criminalité, les appels à la haine, la violence ou encore le blocage des frontières dans les Alpes contre des migrants ? En quels temps vivons-nous quand, face à cela, l’État reste dans une passivité que nous pourrions penser complice ?
Or, des quartiers populaires aux ZAD, nous assistons à l’envoi massif et régulier de la police, et même de l’armée pour un simple rassemblement festif et familial à Beaumont-sur-Oise, en mémoire d’Adama Traoré. Que signifie ce laxisme d’un côté et ce zèle de l’autre ?