Nous adressons nos plus sincères pensées à la famille et aux proches d’Aboubakar.

Une nouvelle fois, un jeune des quartiers populaires a été tué par les forces de l’ordre. Son nom vient s’ajouter une liste déjà bien trop longue. Rien ne peut justifier de mourir sous les balles de la police. La peur et le ressentiment ne seront qu’exacerbés par la répétition de tels actes. La situation actuelle dans les quartiers nous inquiète et le désespoir ne fera que nourrir la violence. Nous affirmons que la réponse ne peut se mesurer au nombre des forces de l’ordre à Nantes ou ailleurs. Elle se mesure dans le soutien aux nombreuses et fragiles associations et collectifs d’habitants qui répondent aux attentes des jeunes avec des moyens qui sont loin d’être à la hauteur des besoins.